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GAZELLE – MARS-AVRIL 2015

J’ai testé LA KÉRATOPRAXIE

POUR RETROUVER UNE PEAU DE BÉBÉ !

L’hiver, même le meilleur des fonds de teint peine à camoufler mon teint terne… C’est alors que la lumière fut, grâce à Héléna Gruszka, une kératothérapeute. PAR K.P.

La kératopraxie, un trait d’union entre l’esthéticienne et le dermatologue « Il s’agit d’une pratique basée sur le fonctionnement biologique de la peau, » m’explique la spécialiste, parfaite ambassadrice avec son teint de jeune fille, « mise au point par un chercheur allemand le Dr. Reiner Janka, il y a trente ans qui étudiait le processus complexe notamment au niveau de la synthèse des protéines (la kératine). » La kératopraxie s’attèle à analyser dans le détail la peau afin de résoudre ses défauts cutanés, non-médicaux, comme les points noirs, les tiraillements, les ridules de déshydratation… Oui, je sais, vous avez déjà entendu la chanson dans les publicités de cosmétiques qui vous vantent la perfection de telle ou telle crème miracle… Ce à quoi Mlle Gruszka réplique : « Alors que la cosmétique répond à des tendances sensorielles, ici, on renoue avec un soin à l’état brut, sans chichi, qui consiste à nourrir le plus simplement les cellules de l’épiderme et offrir un renouvellement cellulaire sain. Il s’agit de respecter la kératinisation de la peau, c’est-à-dire le processus de la naissance à la mort de la cellule, en son cycle de 28 jours. » Regardons de plus près cette méthode secrètement utilisée par les comédiennes…

LA SÉANCE Il faut compter environ 2 h pour le diagnostic, le soin du visage, et les recommandations. Comme chez un psy de l’épiderme, je décortique tout le passé de ma peau, mes habitudes alimentaires, ma routine beauté… Lors de ma confession, je me surprends à avouer qu’il m’arrive de zapper le démaquillage (les résidus sur la peau, même celui du démaquillant, asphyxient les pores) et que je me lave avec du savon de bon matin (ce qui a pour effet de décaper la peau et détruire la protection naturelle)… Place à la loupe grossissante et le verdict est sans appel. Moi qui pensais avoir une jolie peau, elle devient le lieu des imperfections sous le néon accusateur : microkystes, points blancs et noirs, hyperkératose, problèmes de sécheresse, zone médiane brillante… Bon, je suis quand même rassurée quand la praticienne admire ma bonne élasticité et collagène… mon secret génétique pour paraître un peu moins que mon âge. Place à l’action. « L’idée centrale est de rétablir un pH de 5,5 pour que les cellules puissent s’éclore dans un environnement neutre. Grâce à ce pH, le film hydrolipidique, protecteur de la peau, est restitué, ce qui crée une barrière de défense naturelle : la flore cutanée. » La thérapeute nettoie alors la peau, puis procède à un gommage enzymatique avant de me débarrasser manuellement de toutes les imperfections (par petits pincements comme à la maison, mais en plus sain). Une fois que les glandes sébacées sont totalement assainies et débarrassées de sébum, on peut alors nourrir les cellules de textures naturelles enrichies en zinc, potassium, vitamines, acides aminés… Bref, leur refaire une petite santé pour qu’elles évoluent sainement. Mes problèmes de cernes reçoivent un traitement de choc à base de ventouses et de massage drainant sur les points d’acupunctures. En fin de séance, je reçois une ordonnance de produits recommandés que je peux me procurer au cabinet, sans obligation d’achat.

LE RÉSULTAT Bluffant ! Je suis tout simplement méconnaissable ! Je découvre ma peau à son état le plus brut, mon teint est laiteux, mes pommettes roses, et oh miracle… mes cernes ont disparu ! Je parais cinq ans de moins, je retrouve mon rebondi des jeunes années, et j’ose même sortir sans maquillage… Un vrai miracle.

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